Fête d’Halloween, citrouille et autres bonnes actions!

5 novembre 2013

Fête d’Halloween, citrouille et autres bonnes actions!

 

Ici, le bel été a déjà laissé sa place à l’automne des couleurs. Les arbres se sont parés de leurs beaux costumes : du gris se mêlant au jaune, du rouge se greffant à du violet vif,… Mais novembre pointe à l’horizon, mois de grisaille, mois de courtes journées, mois de soleil en moins…Les arbres ont perdu de leur superbe, le fort vent a fini par faire tomber le peu de feuilles qui pendaient sur les branches.

Le décor est planté. La fête peut commencer. C’est cette période morte qu’est célébré l’Halloween. D’où nous est venue cette fête? Pour rappel, il s’agit d’une fête anglo-celtique qui est célébrée en Amérique du Nord, spécialement au Québec, le 31 0ctobre de chaque année. Halloween! Vestiges des fêtes païennes!

Les enfants, seuls ou accompagnés de leurs parents, passent de maison en maison, déguisés, qui en lutin, qui en Spiderman, qui en fée, etc., sonnent aux portes pour solliciter des friandises devant les maisons décorées de citrouilles reproduisant de figures de sorcières, des squelettes et autres images de peur. Ils sillonnent les quartiers tout au long de la nuit.

La fête d’Halloween n’est-elle pas identique au Taajaboon au Senegal? Cette fête lors de laquelle, les adultes, les jeunes et les enfants, bien déguisés passent de porte en porte pour réclamer du mil, du riz et autres céréales ainsi que des bonbons et des pièces de monnaie. Les femmes déguisées en général en hommes. N’est-elle pas similaire aussi à la fête de Jombentè, avec notre Soryamba, en Guinée? Cette fête qui correspond au nouvel an musulman mais qui a gardé une certaine forme païenne. Je me souviens bien qu’on partait en chantant et tapant des calebasses remplies d’eau, de maison en maison, en quête de sous, de riz et de pains blancs. Nous remerciions ceux qui nous en donnaient et disions des mots non répétables ici à ceux qui nous donnaient rien – ce qui était rare. Le tout en toute immunité. Comme quoi, malgré les diversités qui caractérisent ce monde, l’humanité constitue une seule communauté.

Cependant, ce qui a le plus marqué votre serviteur, l’auteur de ses lignes, c’est celui de voir des enfants passer à la maison et chercher, outre les bonbons d’Halloween, des sous pour des organismes comme Leucan (un organisme sans but lucratif qui amasse des fonds pour encourager la recherche sur le cancer des enfants). Un pur bonheur et une foi en l’humain. L’implication sociale s’apprend très tôt…. Les parents qui encouragent un tel acte posent un geste salutaire dans l’éducation de leurs enfants. N’aimant pas les fêtes à cause de l’accaparement commercial qui les caractérisent de nos jours, finalement de tes actes me font aimer l’Halloween.

Thierno Souleymane Barry, « Babaen »

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